Week end du Vendredi 4 au Lundi 7 Septembre

Premier jour

Comme lundi c’était férié, et que peu de personnes ont cours le vendredi, ou du moins l’après midi, nous avons décidé de partir visiter « un peu » plus haut !

Qui « nous » me direz-vous ? Et bien nous étions 5 : Claire et Tristan, de Géol, et Charles et Albert, rencontrés à l’auberge de jeunesse. Et moi « of course » !

(de gauche à droite, et pour toi Manue qui voulait les présentations ;-) : Tristan, Claire, Charles, moi et Albert)

Comment ? En voiture, que nous avions louée pour 4 jours, en kilométrage illimité. C’est une Dodge Caliber, boîte automatique bien sûr. On a eu des frais supplémentaire car nous n’avions pas 25 ans, ça marche comme ça au Canada, sachant qu’il fallait avoir au moins 21 ans.

On a quand même fait 1100 km avec, parce que le Canada c’est très grand ! Enfin c’est uniquement Charles qui a conduit, car on n’avait le droit qu’à une personne de moins de 25 ans… Et heureusement qu’on a respecté ça car sinon on aurait eu des problèmes (voir plus loin l’épisode de la police !)… Autre chose, ici la réglementation c’est 110 km/h max, et souvent 100 voir 90, et il ne faut pas s’aviser de dépasser, car les amendes sont grosses, très grosses ! A titre d’exemple pour 160 km/h c’est plus de 800 dollars d’amende !

Donc nous voilà parti, pas très vite d’ailleurs, pour cause de bouchons à la sortie de Montréal. Puis après 2h petite pause dans la campagne québécoise.


J’en ai profité pour goûter ma première crème glacée du Canada, très bonne, comme vous pouvez le voir à mon visage réjoui !

Puis passage par Québec, avec encore des bouchons car on n’a pas su contourner la ville… bah oui on est parti sans carte routière, ni sans avoir regardé le trajet sur mappy ou autre, l’instinct ça marche toujours !

Et puis après plus de 7 heures de routes, arrivée à Sainte Catherine, à l’embouchure du Saint Laurent, le fleuve qui passe aussi dans Montréal. Le trajet n’est toujours pas fini, on a pris un traversier pour aller de l’autre côté de la rive, à Tadoussac, le pays des baleines !

Vous n’imaginez pas notre enthousiasme grandissant tout au long du voyage, au fur et à mesure qu’on découvre les paysages typiquement canadiens. Mais sur la fin il a fait nuit donc on ne pouvait qu’imaginer ou nous étions, en attendant le lendemain !

Arrivé à l’auberge de jeunesse on nous a donné notre chambre, on s’est dépêché d’aller faire des courses au dep’ du coin pour pouvoir faire la cuisine dans l’auberge : pate bolo, simple mais bon et ça cale ! Tellement bien que l’on a mangé ça pendant les 3 soirs de notre périple^^.

Juste un petit mot sur les lits que l’on a eu cette nuit là : les deux filles avons héritées d’un lit superposé, et les 3 gars d’un autre lit superposé, avec en bas en fait un lit deux places ? sauf que leur lit grinçait énormément, et aussi que la porte de la chambre de fermait pas, donc avec les courant d’air elle s’ouvrait tout le temps. Claire et moi nous sommes endormies de suite, mais pas les garçons, qui ont passé une nuit mouvementée !

Deuxième jour

Le lendemain debout de bonne heure, 7h, pour pouvoir profiter de ce merveilleux week end ! Tellement merveilleux d’ailleurs qu’Albert disait toutes les minutes « c’est trop beau », ou, petite variante « c’est magnifique », ça nous faisait bien rire !

Après une petite balade le long de la plage de Tadoussac, rendez vous à 10h pour faire du kayak de mer !


C’était drôlement bien, un peu (beaucoup : 12km à la rame !) de sport, de très beaux paysages, et des bonnes rigolades parce qu’Albert et Charles étaient toujours à la traîne, ils n’arrivaient pas à se coordonner ! A la fin c’était bien crevant, le vent s’était levé, et la fatigue commençait à se faire ressentir ! On a vu des phoques et des petits rorquals, de 6 mètres de long environ quand même !

Ensuite on est parti mangé dans un resto où c’était à volonté, on s’est bien servi, le sport ça creuse !


En dessert il y avait des spécialités locales : tartes au sucre et tarte au vinaigre. La première est vraiment très très sucrée et bien lourde, et la seconde… beurk je n’aime pas, ça a vraiment le goût de vinaigre ! Au moins ça m’a permis de tester.

Puis balade le long du fjord, ma-gni-fi-que ! Une petite rando de 4h, avec des vues sublimes : justes des montagnes remplie de conifères, tombant dans la mer… dépaysant ! Papa tu aurais adoré !


Le soir à la nuit tombé on a repris le traversier pour redescendre un peu, jusque Saint Irénée, un village où l’on avait loué pour deux nuits un appartement.


Et la, bonne surprise : l’appart était génial, super grand : grande cuisine, grande salle de bain, grand salon, et surtout un king size bed de folie (c’est un grand lit é places pour ceux qui savent pas)! Une fois la dame qui nous a ouvert l’appart partie, Claire et moi nous sommes jetées dessus, trop heureuse, en criant même…c’est à ce moment que la dame a de nouveau ouvert la porte pour nous dire qu’il y avait un bébé à côté et qu’il ne fallait pas faire trop de bruit… on a eu l’air fine, allongé en traviole du lit ! Enfin le dernier jour la dame nous a dit qu’elle avait trouvé ça très drôle, ouf !

On s’est couché tôt, pour se réveiller encore de bonne heure le jour suivant. L’avantage de l’appart c’est qu’on n’a pas eu à aller au resto, on avait acheté de quoi faire les petits dej, les repas du soir (pates bolo^^) et les casses croutes pour les midis.

Troisième jour

Le lendemain, dimanche donc, nous sommes partis dans le parc national des Hautes Gorges de la rivière Malbaie, à 1h environ de notre logis, pour faire une rando conseillée dans le guide du routard. Il a fallu s’enregistrer, dire où l’on comptait aller, et un bus nous a conduit vers notre point de départ. En effet, c’est tellement grand qu’on peut d’une part facilement se perdre, et d’autre part les distances sont importantes, d’où les bus scolaires, tout jaunes, comme dans les films !

Avant de commencer la randonnée des guides nous ont donné des règles de sécurité. Ils étaient habillés un peu comme des scouts, c’était marrant.

Puis ascension : 800 mètres de dénivelé sur un peu plus de 5km. Ce n’était pas trop dur, on était tous habitué à marcher, j’étais d’ailleurs la plus lente ! On est monté dans les arbres, et l’environnement changeait au fur et à mesure de l’augmentation d’altitude : de moins en moins de conifères, plus d’arbres bas.

Arrivé en haut une vue merveilleuse nous attendait : des montagnes à perte de vue, plein d’arbres, de lacs, des gorges où coulaient la rivière Malbaie, et un beau ciel bleu pour couronner le tout ! Très dépaysant, ça fait du bien de quitter la ville.




On est resté assez longtemps là haut, pour pique-niquer, profiter, et espérer voir des caribous, qui étaient généralement la. Mais manque de bol on est arrivé un quart d’heure trop tard apparemment, ils ne sont pas réapparus après, mais ça n’a en rien gâché notre journée !


Puis on est redescendu tranquillement, un peu à contrecœur de quitter ce si bel environnement…

L’épisode de « l’accident » et de la police

On a décidé d’aller faire les courses avant de revenir à l’appart. Et la, c’est le drame…
On était gentiment au feu rouge du parking à attendre qu’il passe au vert pour pouvoir aller sur la rue, et on a entendu un petit bruit sourd à l’arrière, on se retourne et on s’aperçoit que le véhicule derrière nous nous a percutés ! Ni une ni deux on sort de la voiture de location pour voir s’il y avait des dégâts, et bah ça a pas raté, on avait une très très légère déformation de la carrosserie avec départ de la peinture…

Sauf qu’on ne savait pas très bien quoi faire dans ces cas la, on demande au mec qui conduisait l’autre voiture, il dit qu’il ne sait pas, qu’il est désolé, on lui dit que ce n’est pas pour l’embêter mais ce n’est pas notre voiture et si on la ramène comme ça on aura des frais, donc on va être obligé de faire un constat. Mais pas de constat dans la voiture…
On prend le numéro et le type de véhicule du mec, on ne sait jamais s’il part… d’ailleurs sa voiture c’était un pick-up avec un gros pare-choc en fer, normal que même au ralenti la peinture est partie.
J’ai l’idée d’aller demander dans le supermarché comment faire, un monsieur nous dit qu’en effet on peut faire un constat à l’amiable mais si on en n’a pas le dernier recours est d’appeler la police, et il me donne le numéro.
Heureusement que j’avais un téléphone (comme Claire) avec de la batterie (pas comme Claire^^) pour appeler. Charles s’en est chargé, il a bien tout pris en main c’était cool d’ailleurs (merci Charles ;-) ). La police nous demande s’il y a des blessés, on leur explique que non, que c’est juste qu’on est français et qu’on en sait pas trop quoi faire, ils nous disent qu’ils arrivent.
10 minutes plus tard une voiture vient, le flic pose quelques questions à nous et à l’autre personne qui a fait l’infraction, demande les papiers etc… puis il appelle du renfort !! Bah oui apparemment l’autre personne n’avait pas les papiers du véhicule en forme je crois. Donc une seconde voiture arrive, deux voitures pour nous !!! Deus policiers pour 5 Français !!! Ils mettent la personne à l’arrière d’une des voitures, celle où l’avant et l’arrière sont séparés, puis une des voitures part. Nous on continue à attendre, Charles va dans l’autre voiture faire la déposition avec le second policier, mais lui il a le droit d’être à l’avant ! Enfin ça a duré trois quart d’heure dans la voiture, nous on attendait on se demandait ce qu’il se passait quand même !
Et puis Charles revient, tout content, il trépigne de joie en criant qu’il est monté dans une voiture de flic, qu’elle est trop bien (oui c’est une très grosse Dodge, plutôt pas mal j’avoue !). On apprend que tout se passera bien pour nous et avec l’assurance, qu’en plus l’autre mec était bourré, bref on n’a rien à se reprocher…
Et ça finit que Charles et Albert demande s’ils peuvent se prendre en photo dans la voiture, le policier est d’accord et content, il déplace même sa voiture au milieu du parking pour que ça soit plus facile. Albert s’installe, le policier demande s’il veut mettre les gyrophares, tout le monde est aux anges !!!!!


On a appris que chaque équipe de deux personnes avait 400 km de route à surveiller, ce qui fait vraiment beaucoup, mais ils ne respectent pas forcément les limites de vitesse, au lieu de rouler à 100 km/h (la limitation ici), c’est plutôt 210-220 !
Chaque policier à toujours un gilet pare-balle sur lui, des menottes, la bombe à poivre, deux chargeur et un pistolet chargé !
Tout ça a duré 2h, donc est directement rentré à l’appart ensuite, bien crevé !

Quatrième jour

Lundi matin, dernier jour, on était tous triste de se dire que notre super week end touchait à sa fin. On est parti de bonne heure pour pouvoir profiter en route, on voulait faire les chutes de Montmorency, des chutes de 80 mètres de haute, soit 30 mètres de plus que celles du Niagara (que j’ai l’intention de faire d’ailleurs !), mais moins large.

C’est un site très touristique, tout est ultra aménagé pour accueillir un maximum de personne, mais c’était sympa, il faisait beau, on avait une belle vue sur Québec du haut de la chute.


Et puis la chute est très belle, il y avait même un joli arc en ciel ! Guillaume (Charrier) j’ai pensé à toi parce qu’on était à moins d’une dizaine de mètres !

On est resté manger là-bas, et faire une petite sieste dans un parc.


Allez une dernière photo de groupe pour clore cette partie, je peux vous dire que je n’ai jamais fait autant de photo de groupe que ce week end, Charles et Albert en sont très fans !


PS : on n’a pas eu de problème en rendant la voiture, tout va bien, ne t'inquiète pas Maman!

Bilan : je veux refaire des week-end comme ça !